Ecovegan: Pour un commerce plus équitable  
 
 





Les produits cosmétiques

Les cosmétiques

Introduction

L’expérimentation animale a pris de l’importance au XIXème siècle. D’abord limitée au domaine scientifique et médical, elle s’est étendue aux cosmétiques, aux teintures, aux peintures, aux pesticides, aux armes…La plupart des cosmétiques destinées aux soins du corps, à la toilette, à la beauté utilise des produits ou sous-produits animaux et sont testés sur ces derniers. De plus, toutes les industries de cosmétiques utilisent des produits chimiques dangereux pour l’environnement et la santé.

I - Les produits ou sous-produits animaux dans les cosmétiques

Les cosmétiquesLes cosmétiquesDes milliards d’animaux sont tués ou exploités chaque année, partout dans le monde pour récolter des substances intéressantes pour la production des cosmétiques. Les baleines sont tuées pour leur graisse qui sert à la fabrication de savon. Les cachalots sont également tués pour l’ambre gris qui sert à la fabrication de parfum. Les parfums utilisent aussi la civette : sécrétions anales provenant d’une sorte de chat. En Ethiopie, des fermes sont spécialisées pour la production de cette civette. Dans certains parfums, on peut trouver du musc ; sécrétions glandulaires provenant des castors. Le vison, quant à lui, est tué pour son huile. Les entreprises de cosmétiques utilisent du placenta, des extraits d’embryons et des fœtus d’animaux pour fabriquer leurs produits.

II - La vivisection

Ensuite, ces produits sont testés sur les animaux pour contrôler leur nocivité avant leur mise sur le marché. Ainsi, les shampoings sont introduits dans les yeux des lapins. Ces derniers produisant peu de liquide lacrymal, la substance reste donc dans leurs yeux à l’état concentré  pendant des jours entraînant des irritations voir même la cécité. Afin de contrôler, si un produit n’irrite pas la peau, des animaux sont entaillés jusqu’à leur chair afin d’appliquer le produit. Cette pratique permet plus de sureté sur la nocivité du produit mais engendre des brûlures sur les animaux. Pour que ces derniers ne puissent pas se gratter, ni se lécher, ils sont ligotés. D’autres produits sont introduits de forces par inhalation, injection dans les muscles, les veines, les estomacs afin d’observer les effets. Après cette première torture, les animaux encore en vie sont tués pour analyser les dégâts faits à leur organisme. Un fois ce dernier travail accompli, le produit est testé sur l’homme par des moyens simples et sans obligation. Le produit est essayé par un volontaire sur une peau saine et intact pendant une semaine. De plus,  l’utilisation des animaux pour des tests à destination des cosmétiques ou de la médecine est parfois trompeur et dangereux. En effet, le persil est mortel pour les perroquets. En contrepartie, il est une source de fer pour l’homme. L’amanite phalloïde est mortelle pour l’homme mais ne dérange ni les limaces, ni les écureuils. Tout être est différent, donc les expérimentations animales ne peuvent être fiables. Toutefois, certains produits chimiques, comme le cyanure, sont toxiques pour tous les mammifères. Mais en matière de santé, on ne peut pas se fier au hasard. Certains produits inoffensifs pour l’animal peuvent l’être pour l’homme. L’animal peut brouiller les pistes et n’est donc pas un bon indicateur pour des expériences. Et le stress engendré par l’enfermement ou la souffrance affecte les résultats. De même que les différences d’âge, de sexe, de régime alimentaire peuvent engendrer des résultats différents dans divers laboratoires. Les tests sur les animaux sont une source de grande souffrance et de cruauté. Les animaux peuvent rester enfermés très longtemps et subir diverses expérimentations avant de mourir.

III - Un autre choix est possible

Cette cruauté n’est pas nécessaire. Il existe aujourd’hui des cosmétiques de qualité avec des ingrédients entièrement végétaux ou minéraux et naturels. Les substances utilisées sont inoffensives et ne nécessitent donc pas de test sur les animaux. Le résultat final est de très bonne qualité. Il est donc moralement nécessaire de choisir une voie plus respectueuse.

IV - Conséquences environnementales de la vivisection

Mais, non satisfait d’être une source de cruauté inacceptable, les cosmétiques classiques ne sont pas sans conséquences vis-à-vis de l’environnement. En effet, les expérimentations sur les animaux, comme tout élevage, entraînent une pollution de par les transports de ces animaux, pour leur enfermement et pour la fabrication de leurs alimentions qui n’est certainement pas biologique. Pour un animal cela n’est peut-être pas très signifiant mais en multipliant cet impact par le nombre de ces êtres sensibles ainsi sacrifiés, cela fait beaucoup, surtout pour des tests aussi inutiles.

V - La nocivité des substances employées sur la nature

De plus, la majorité des cosmétiques classiques est composé de substances chimiques dont la synthèse et l’éparpillement dans la nature contribue à polluer notre planète. Inutile d’ajouter que la plupart de ces produits vendus en spray utilise des gaz détruisant la couche d’ozone ou des gaz à effet de serre. Sans compter que les aérosols eux-mêmes en se diffusant dans l’atmosphère participent aux perturbations climatiques. Quant aux produits se pavanant d’être  « naturels », ils jouissent de cette appellation aujourd’hui dénuée de sens par les publicitaires. Naturel n’est en aucun car synonyme de biologique. Or, tout produit végétal issu de l’agriculture intensive participe aux problèmes écologiques qu’elle engendre.

Encore, une fois des alternatives existent. Certains produits d’hygiène et cosmétiques qu’on peut trouver en magasins spécialisés, en coopératives biologiques ou par le biais d’internet sont composés uniquement de produits naturels issus de l’agriculture biologique ou biodynamique. On peut les identifier grâce à des labels tel que : cosmébio, BDIH…

VI - L'impact sur la santé

Enfin, l’aspect sanitaire n’est pas non plus à négliger. Le mythe de la jeunesse éternelle pousse des hommes et des femmes à acheter tout et n’importe quoi pour avoir des fesses douces, des aisselles sentant le jasmin et deux ou trois rides en moins. Cependant, les molécules de synthèse de ces produits s’accumulent dans nos tissus adipeux et donc nous intoxiquent petit à petit. Ainsi, pour quelques années à dissimuler, une odeur axillaire à faire disparaître à l’aide d’un déodorant au chlorhydrate d’aluminium (substance dangereuse), une femme pourra déclarer un cancer du sein. Parce qu’on le vaut bien, Greenpeace a diffusé sa liste Cosmétox (disponible sur leur site) qui nous renseigne sur les différents produits toxiques présents dans des produits d’hygiènes et cosmétiques de grandes marques. Et ce sont toujours les mêmes produits garants d’une certaines éthique et disponibles dans les mêmes petits commerces qui nous donnent les moyens de se laver les cheveux sans risquer un cancer du pied.

Conclusion

Ce commerce juteux qui veut se faire passer pour une fontaine de jouvence nous cache bien la réalité de la fabrication de ces produits où torture animale, pollution environnemental et intoxication du consommateur sont au rendez-vous. Seulement, ce dernier, avide de pouvoir d’achat et de prix discounts, n’a pas accès à ces informations ou veut se les masquer pour conserver ses petites économies. Nous savons qu’avec un produit d’hygiène écologique, on peut réaliser des économies sur le long terme. Sur le plan de la santé évidemment mais aussi sur celui du précieux portefeuille. Par exemple, un déodorant à base de sels d’ammonium peut durer jusqu’à 3 ans pour l’avoir personnellement testé, alors qu’un déodorant classique ne dure que 2 à 6 mois. Ainsi, c’est sur la durée que l’on peut réaliser des économies tout en favorisant une réduction de la consommation donc un commerce plus juste.


   
Nous contacter Nous contacter