Ecovegan: Pour un commerce plus équitable  
 
 





Pourquoi favoriser une consommation plus écologique ?

 

Introduction

« La Terre n’est pas un don de nos parents, ce sont nos enfants qui nous la prête ». Cette phrase à la mode n’est malheureusement pas encore comprise ou assimilée par nos concitoyens. Des émissions de variété font calculer le nombre d’équivalent de notre planète qu’il faudrait pour supporter les 6 milliards d’humains si tout le monde vivait comme telle ou telle vedette. Et c’est sous un tonnerre d’applaudissement qu’on récompense la franchise des stars qui avouent polluer sans compter. Les occidentaux ne prennent pas encore conscience que la génération qui va subir les conséquences d’un siècle de consommation déraisonnée est en train de naître et se fait élever dans le même irrespect de son environnement.

I - La préservation des écosystèmes

A - La déforestion

Chaque seconde, c’est l’équivalent en surface d’un terrain de football de forêt primaire qui disparaît en fumée. Non seulement cette déforestation produit une quantité énorme de dioxyde de carbone qui est un gaz à effet de serre mais elle prive la planète d’autant de végétaux qui pourraient remédier à ce même problème. De plus, ce crime contre l’humanité engendre l’extermination de nombreuses espèces qui, pour certaines, ne sont même pas encore connues de la communauté scientifique. Cela nous prive d’autant de plantes qui pourraient fournir de nouvelles molécules à la médecine ; sans compter le problème éthique qu’engendre l’extinction d’une espèce par notre faute. Car ce triste phénomène est bien de notre faute. Ce n’est pas uniquement à cause des gouvernements des pays possédant des forêts équatoriales sur leur territoire que cette déforestation a lieu ; car nombreuses sont les entreprises occidentales qui en tire des bénéfices. Les agriculteurs pratiquant la culture sur brûlis ne sont pas non plus les seuls à être accusés car il ne faut pas non plus oublier qu’une partie du territoire français, la Guyane, possède une surface non négligeable de la forêt amazonienne qui est menacée par l’orpaillage. Enfin, c’est bel et bien dans les pays riches qu’on vend des meubles en bois exotiques provenant également de zones forestières déjà dévastées.

B - La fin de la biodiversité

La biodiversité c’est la diversité du monde vivant au sein de la nature. Or celle-ci est menacée par les activités humaines pour de nombreuses raisons. Le « Rapport de synthèse de l’évaluation des écosystèmes pour les millénaire » établit par l’ONU en 2005 est d’ailleurs alarmant. Selon lui de nombreux écosystèmes disparaitront dans les prochaines décennies si nous ne modifions pas radicalement notre façon de vivre. Or, la tendance actuelle laisse à penser qu’un tel changement est impossible. On estime qu’entre 50 et 70 espèces animales et végétales disparaissent chaque jour.

Bien sûr que des espèces se sont de tous temps éteintes. Leur mauvaise adaptation a fait qu’elles n’ont pu survivre dans un milieu qui leur était hostile. Cependant, ces extinctions prennent aujourd’hui une proportion alarmante à cause de différents facteurs.

Grenouille taureauEn premier lieu, la pollution des écosystèmes par les activités humaines contamine toute la chaîne alimentaire. Ainsi, de nombreuses espèces meurent intoxiquées. L’emploi de pesticide peut par exemple avoir un impact catastrophique. En France, le régent et le gaucho sont deux insecticides qui ont été interdit à cause de l’impact nuisible qu’ils avaient sur les abeilles. Or, comme l’a fait remarquer Albert Einstein, de part leur rôle de pollinisateur, la disparition des abeilles engendreraient l’extinction de nombreuses autres espèces dont l’Homme. De plus, la perturbation de relations interspécifiques par l’introduction accidentelle ou volontaire d’une espèce dans un milieu peut engendrer une extinction massive. C’est ce qui est arrivé lors de l’introduction de la perche du Nil dans le lac Victoria en 1954. Cette expérience scientifique a aboutit à la disparition de plus de 25 espèces endémiques. Mes ces bouleversements peuvent également être accidentels. Iles peuvent notamment se produire lors de trafic d’animaux. Notons au passage que ce commerce illégal est le troisième plus important derrière celui des armes et de la drogue. La grenouille taureau a ainsi été introduite involontairement dans de nombreuses régions du monde où l’absence de prédateur en a fait un batracien envahissant détruisant des espèces autochtones. Ensuite, c’est la destruction même des écosystèmes qui participe à la disparition d’animaux privés de leur niche écologique ; c’est notamment le cas avec la déforestation citée précédemment.

Enfin, l’utilisation d’organismes génétiquement modifiés (OGM) en agriculture participe aussi à cette menace. De part leurs particularités (synthèse d’insecticides, croissance accélérée), ces OGM sont résistants à court terme et favorisent une bonne production agricole (uniquement la première année). Ils sont ainsi achetés par de nombreux agriculteurs à cause du matraquage publicitaire et de la désinformation faite par les grandes firmes brevetant le vivant. Il en résulte qu’au lieu d’utiliser une multitude de variétés végétales résistantes, ces agriculteurs ne cultivent qu’un nombre très restreint de variétés génétiquement modifiées. Il existe par exemple plusieurs centaines de variétés de riz naturelles alors qu’ils n’en existent qu’au plus dix variétés commercialisées.

C - Le rôle de chacun

Face à ces diverses menaces, il convient à chacun d’agir pour stopper ce désastre. C’est à l’électeur de faire pression pour que les choix politiques soient orientés vers la préservation des écosystèmes. C’est à l’industriel de ne pas contribuer à cette catastrophe par son activité ou par ses choix de fournisseurs. Et c’est au consommateur d’exiger la transparence sur l’impact écologique des produits qu’il achète et de ne choisir que ceux où cet impact est minimum ou nul. Cependant, la destruction des écosystèmes peut avoir des origines anthropiques moins directes. C’est par exemple le cas de la pollution de l’atmosphère.

II - Préserver une atmosphère saine

L’atmosphère est l’enveloppe gazeuse de notre planète. Elle contient l’air que nous respirons et joue un rôle prédominant dans le maintient de la vie sur terre.

A - L'effet de serre

L’effet de serre est un phénomène naturel essentiel au développement de la vie. Certains gaz (vapeur d’eau, dioxyde de carbone, méthane) de notre atmosphère sont la propriété de ne pas laisser passer les rayons  infrarouges d’une certaine fréquence. Or, les rayons du Soleil passent en partit à travers ces gaz et changent de longueur d’onde lors de leur réflexion sur le sol. Ils ne peuvent alors plus traverser cette couche gazeuse et sont reflétés. Ainsi ces infrarouge sont emprisonnés dans notre atmosphère et la réchauffe en libérant leur énergie. Pour simplifier, ces gaz agissent de la même manière qu’une serre de jardinier. Sans cet effet de serre, la température moyenne sur Terre serait de – 18° C.

Centrale thermiqueAujourd’hui cet équilibre thermique est cependant perturbé à cause du rejet de trop grosses quantités de gaz à effet de serre par l’activité humaine.

Les réservoirs de carbones fossiles sont constitués de charbon, de gaz et de pétrole. Il a fallu des millions d’années pour qu’ils se mettent place. Ils proviennent de végétaux ayant fixés du dioxyde de carbone (CO2) atmosphérique et qui se sont fossilisés. En brûlant ces réserves pour produire de l’énergie sous différents formes (électricité, chaleur, mouvement…) l’Homme a libéré dans l’atmosphère une énorme quantité de CO2 en quelques décennies soit en un million de fois moins de temps qu’il a fallu à ces ressources fossiles pour se constituer.

Le méthane (CH4) est également un puissant gaz à effet de serre. Or, les élevages intensifs de ruminants en rejettent une quantité importante. Cette pollution est donc à mettre en relation directe avec la consommation démesurée de produits ou sous produits animaux en occident. Ce gaz a également pour origine la culture intensive du riz dans les rizières.

PétroleCette libération de carbone fossile et de méthane dans l’atmosphère a donc pour conséquence logique un réchauffement climatique. Ainsi, la température moyenne en 2050 est estimée entre 2 et 6 ° C de plus que l’actuelle. Cela semble insignifiant, cependant une hausse de 6° C de la température moyenne à Nantes plongerait les Bretons dans un climat tropical. Nous commençons déjà à percevoir l’impact du réchauffement climatique. La fonte des glaciers engendre une hausse du niveau de la mer. Ainsi, certaines îles sont menacées de disparition. Nous avons également pu constater la violence de la dernière saison cyclonique. Et les scientifiques eux-mêmes ignorent toutes les conséquences pouvant surgir à cause de l’intervention de multiples facteurs. Notamment, la fonte des glaciers peut engendrer une perturbation du courant nord-atlantique. Or, ce dernier est essentiel au climat océanique européen ; il adoucit les hivers et rend les étés moins arides. Sans ce courant, les hivers à Paris seraient aussi rudes que ceux de Montréal situé à une latitude similaire. Certains voudraient miser sur la capacité des océans à absorber ce surplus de CO2 et ainsi réguler l’effet de serre mails il n’en est rien car le réchauffement climatique toucherait également ces océans et leur augmentation de température diminuerait fortement leur effet tampon.

B - Les aérosols

Les aérosols sont des particules en suspension dans l’air. Les aérosols naturels sont constitués de minéraux microscopiques emportés par le vent. Mais toujours à cause de ses activités industrielles, l’Homme surcharge certaines régions de l’atmosphère en particules chimiques ou minérales. Celles-ci perturbent alors localement le climat en favorisant les précipitations (les gouttes de pluies se formant sur ces aérosols) et en abaissant les températures (en reflétant les rayons solaires). On pourrait alors croire qu’il s’agit là de la parade idéale à l’effet de serre. Il n’en est rien car ces aérosols n’agissent que localement sur le climat. De plus, alors que ces particules ne circulent que de façon éphémère dans l’atmosphère quelques années, les gaz à effet de serre, eux, y restent de longues périodes (plusieurs milliers d’années). Enfin, il faut préciser que ces particules en suspension ne sont pas toutes sans danger pour la santé et qu’elles peuvent être à l’origine de maladies respiratoires.

C - La dégradation de la qualité de l'air

Tous les rejets que l’Homme effectue, dans l’atmosphère peuvent être nocifs pour la santé. Aujourd’hui, vivre dans une grande ville a le même impact sur les poumons que la cigarette chez un gros fumeur. Cela n’a rien d’étonnant quand on observe, les jours d’été, ces nuages de pollution surplombant ces pôles urbains. Depuis les années 50, le pourcentage d’enfants asthmatiques grimpe en flèche. Et ce n’est là qu’un des nombreux exemples des pathologies respiratoires liées aux industries, au trafic automobile ou à la production d’électricité.

Pour réduire cet effet, certains voient dans le remplacement des centrales thermiques par le tout nucléaire une solution. Seulement, il est désormais reconnu que les micros doses de radioéléments sont cancérigènes sur le long terme. En sachant cela, qui voudra d’un réacteur EPR dans son voisinage ou même dans département ?

D - La couche d'ozone

L’ozone (O3) est un gaz qui se forme naturellement dans les hautes couches de l’atmosphère à partir du dioxygène sous l’effet des U.V. solaires. Ainsi, une couche d’ozone se forme dans la stratosphère et sert d’écran aux ultraviolets solaires. Sans ces phénomènes, les rayons solaires empêcheraient toute vie à la surface des continents en raison de leurs propretés destructrices vis-à-vis de l’ADN. Cette couche d’ozone n’est pas à confondre avec la présence d’ozone dans les basses couches atmosphériques qui relève d’une pollution.

Or, depuis plusieurs années, cette couche d’ozone est détruite par les chlorofluorocarbones. Ces molécules utilisées dans l’industrie de la réfrigération et des bombes aérosols voient leur production doubler tous les dix ans. Sous l’effet des U.V., elles dégagent des composés chlorés qui engendre une réaction catalytique vis-à-vis de l’ozone. Ainsi, la couche d’ozone ne se renouvelle plus assez vite dans les régions polaires et s’amincit donc considérablement menaçant la vie dans ces régions du globe.

E - Comment agir?

Là encore, il est possible pour tout un chacun d’agir. Tout d’abord sur l’effet de serre en optant pour des énergies « vertes » telles que le solaire ou l’éolien, en consommant local ou en réduisant ses déplacements. Ensuite, c’est toujours au consommateur de boycotter les entreprises polluantes et les produits nocifs pour la couche d’ozone ou issus de dérivés pétroliers.

III- Préserver les sols et l’eau des diverses pollutions

A - La pollution des sols

L’agriculture intensive, sous couvert de rendement, a contribué à perturber la nature chimique des sols. L’utilisation d’engrais azotés à outrance cumulé aux déchets des élevages engendre une saturation des sols en azote. Lessivé par les eaux et les pluies, cette pollution atteint les nappes phréatiques et surcharge l’eau de consommation en nitrates. Lorsqu’elle atteint l’océan, cet azote engendre des marées vertes correspondant à la prolifération soudaine d’algues qui s’en nourrissent. Ces algues, détruisent toutes les autres formes de vie.

B - La pollution de l’hydrosphère

L’hydrosphère c’est l’ensemble des réserves d’eau de notre planète. Nous venons de démontrer comment les nappes phréatiques et les cours d’eau pouvaient être pollués par l’agriculture intensive et l’élevage. Mais il n’y a pas que l’azote agricole qui perturbe les écosystèmes. Les pesticides lessivés participent également à l’intoxication de nombreux animaux aquatiques.

Pluie acideCependant, l’industrie a également sa part de responsabilité. Beaucoup d’usines (notamment l’industrie du tannage) se servent de l’eau des cours naturels pour déverser leurs déchets liquides contenants produits toxiques et métaux lourds. De plus, les pollutions atmosphériques liées à la combustion de matériaux contenant de l’azote, du sulfate ou du chlore (PVC) produisent respectivement en haute atmosphère de l’acide nitrique, sulfurique ou chlorhydrique. Ces acides abaissent le pH des diverses précipitations : neige, pluie, brouillard et grêle. Cela donne le phénomène des pluies acides. Ces pluies acides sont à l’origine de disparition de la flore dans des régions entières. C’est par exemple le cas dans la forêt noire. En effet, ces précipitations acides abaissent le pH des sols et rend certains minéraux plus solubles dans l’eau qui se font alors lessiver. Privé de ces éléments nutritifs, les végétaux ne peuvent plus se développer et laissent une terre stérile. On peut ajouter que ces végétaux étant à la base de la chaîne alimentaire, ces terres sont alors désertées par les animaux.

Les pluies acides abaissent également le pH des cours d’eau. Ainsi, certaines espèces ne supportant pas cette variation d’acidité ne peuvent plus survivre. De plus, cette baisse de pH rend certains métaux lourds plus solubles dans l’eau. Ces éléments vont alors intoxiquer végétaux et animaux avec une concentration dans leurs tissus grandissant exponentiellement en fonction du niveau de la chaîne alimentaire dans lequel se trouve l’être vivant concerné.

C - Ma mer est la poubelle du monde

Marée noireBien entendu, toutes ces pollutions se retrouvent à un moment ou un autre dans l’océan, à cause du cycle de l’eau. Mais le royaume de Neptune a également sa pollution personnalisée due aux transports d’hydrocarbures. Chaque année, c’est 6 millions de tonnes de pétrole qui sont déversés dans l’océan créant ainsi ces si tristement célèbres marées noires. Cela engendre la mort de nombreux oiseaux mazoutés et l’intoxication de poissons et mollusques. Sans compter l’impact économique d’une telle catastrophe (réparation, tourisme). Et ce n’est pas une malheureuse loi pollueur/payeur qui peut améliorer la fiabilité des pétroliers. Seule une législation internationale stricte sur l’état des coques de bateaux ou une prise de conscience des armateurs pourraient avoir un réel impact. Dans cette logique, une loi pollueur/réparateur (des dégâts) serait plus adaptée ; avec une implication de tous les acteurs : armateurs, capitaine, équipage, entreprises liées. Ainsi, chacun pourrait avoir légalement sa responsabilité et son rôle à jouer dans la protection des mers.

Les pétroliers ne sont pas les seuls impliqués dans ces sinistres. Chaque année, c’est l’équivalent de 1,5 millions de tonnes de pétrole qui est déversé dans la mer lors de dégazages ou déballastages sauvages. Ces opérations illégales évitent aux pétroliers d’avoir à purger leurs cuves et aux autres navires d’avoir à payer pour vidanger leur moteur. En considérant que 1L de pétrole pollue une surface d’eau de 1 hectare, on imagine bien l’impact considérable qu’ont ces actes illégaux.

RadioactifLa haute mer est également la poubelle des déchets nucléaires internationaux. En effet, ces éléments radioactifs pour certains pendant des millions d’années ne peuvent pas être détruits. Aujourd’hui, en France, la pseudo-solution consiste à enterrer ces déchets dans des sarcophages dont l’étanchéité n’est assurée que pour 1 siècle (les générations futures nous remercierons). Mais pendant des années, notre pays se contentait de balancer ces ordures encombrantes et dangereuses en haute mer. Et aujourd’hui encore, c’est la solution apportée dans de nombreux cas.

D - Les guerres de l’eau

SécheresseIrrigationQuand on sait que des pays se livrent déjà une guerre de l’eau, on est en droit de se poser des questions quant à la gestion durable de ce bien vital. Une guerre de l’eau consiste, pour un pays situé en amont d’un cours d’eau, à retenir ces réserves d’eau douce à l’aide d’un barrage (Turquie/Syrie) ou à l’utiliser à outrance par l’irrigation (Etats-Unis/Mexique). Ainsi, le pays situé en aval est dépendant du premier pour son approvisionnement en eau douce. Le premier pays se sert alors de ce pouvoir pour exercer des pressions politiques ou économiques sur le second.

L’eau douce représente à peine 3% de l’hydrosphère. L’eau potable n’est également qu’une petite proportion de cette eau douce. Or l’eau est un élément nécessaire à la vie. Il convient dès lors à chacun de maîtriser sa propre consommation en eau et de ne pas la polluer à titre personnel ou à travers une consommation ou des loisirs irrespectueux de l’environnement. Car aujourd’hui encore, 1/6 de la population mondiale n’a pas accès à l’eau potable.

Conclusion

Pollution lumineuseCette présentation non exhaustive des différentes pollutions est déjà bien alarmante quant à notre impact négatif sur l’environnement. Nous aurions également pu aborder les pollutions visuelles, sonores, olfactives, électromagnétiques ou lumineuses qui perturbent également les écosystèmes. Cependant, nous avons vu qu’à chaque fois, chacun peut agir à son niveau. En tant qu’électeur ou élu, en tant qu’industriel ou consommateur. Nous ne devons pas attendre que les autres bougent avant nous. Les particuliers attendent que les politiques prennent des décisions mais les élus, de leur côté, attendent que les particuliers s’investissent plus pour agir, de peur de perdre des voies. Les consommateurs attendent que les industriels produisent éthiquement mais de leur côté, les actionnaires attendent que les particuliers se tournent vers les quelques produits éthiques existants pour investir dans le secteur, de peur de perdre de l’argent. Même le consommateur le plus humble détient un grand pouvoir. En changeant radicalement sa consommation et ses habitudes de vie, il aura toute sa conscience pour lui et pourra à son tour convaincre ses proches par son comportement exemplaire. Il n’y a pas de petite pollution. Même le sac en plastique ramassé par terre pour être jeté dans une poubelle est un acte honorable. C’est en constatant que leurs concitoyens changent que les politiques et les industriels suivront. Pas l’inverse. Car l’appât des voies électorales (et donc du pouvoir) et du gain les pousseront toujours dans le sens du vent.


   
Nous contacter Nous contacter