Ecovegan: Pour un commerce plus équitable  
 
 




Le véganisme

Introduction

Le véganisme est une pratique qui exclut tous les produits et sous-produits animaux dans tous les domaines de la vie quotidienne. Que se soit pour les vêtements, les produits cosmétiques, les objets divers, l’alimentation et les loisirs.

Une personne végan n’utilise donc ni cuir, ni fourrure, ni laine, ni cire d’abeille, ni produits testés sur les animaux… Dans cette pratique, seuls les produits non-issus de la souffrance d’un animal sont utilisés : les végétaux, les champignons, les minéraux et les micro-organismes.

I - La remise en question

Pour comprendre les notions du véganisme, il est nécessaire et important d’analyser un grand nombre d’idées reçues. Il faut savoir se remettre en question afin de changer son mode de vie et de pratique alimentaire et vestimentaire. Cette pratique engendre donc des changements radicaux et lutte contre toutes les grandes marques, les entreprises, les producteurs qui basent leur pouvoir et leur richesse sur l’exploitation, le meurtre et la consommation d’êtres innocents et sensibles.

Il est vrai que changer son comportement et ses habitudes n’est pas facile surtout lorsque son choix fait partie d’une minorité d’individu et qu’il n’est pas toujours bien perçu et toléré bien que la cause soit juste. En devenant végan, on remet en questions les habitudes et les idées que nos parents et la société ont voulu nous donner. Il est très difficile d’admettre que l’on a tort. Les maris violents arrivent rarement à modifier leur comportement d’eux-mêmes. Et, il est plus facile de remarquer la violence des autres mais réfléchir sur soi est plus difficile. Très peu de dictateurs, de violeurs, d’individus obnubilés par le pouvoir, d’oppresseurs en tout genre ont de la peine pour leurs victimes. Mais quand ils sont dans la position du faible, ils réclament la pitié.

Le véganisme dénonce les humains qui se servent des animaux pour se nourrir, se vêtir, et s’oppose en grande partie aux croyances et aux activités humaines.

Malheureusement, il y a trop peu d’informations sur le sujet. La société ne s’adapte pas à cette pratique et essaie de cacher la boucherie existante. En général, les objectifs des vendeurs de viande sont de faire oublier qu’il faut tuer pour manger de la chair. La tuerie des animaux est complètement banalisée et il est surprenant de voir que l’humain arrive à tuer avec tant de facilité. Donc il n’est pas étonnant que des massacres se soient produits dans l’histoire et que la guerre et l’exploitation continuent d’exister.

Les individus ne sont pas sensibilisés sur le sort que subissent les animaux. Les mœurs et les traditions des humais évoluent lentement. L’homme est assuré de ne pas finir dans un abattoir alors la majorité ne se sent pas solidaire des animaux. La plupart considèrent la vie des animaux tellement insignifiante.

Certains estiment que le véganisme est trop radical et extrémiste. Mais ils sont prêts à réduire leur consommation liée à l’exploitation animale. Il est vrai que manger moins de viande ou faire plus attention à ses achats réduit la tuerie, la souffrance, l’exploitation et les maladies générées par ce phénomène. Mais cela revient à penser qu’un homme qui bat moins sa femme est déjà dans une bonne avancée et n’a plus besoin de faire d’efforts.

Finalement, le fait d’agir en faveur des animaux, c’est affronter des situations d’injustice, de souffrance concrète et se battre pour un monde plus moral, plus éthique et plus sensé.

II - La vie morale des animaux

Pour prendre au sérieux les animaux, il est essentiel d’envisager des questions philosophiques et scientifiques relatives à leur vie mentale. Les animaux, parce qu’ils veulent ceci ou cela, prennent l’initiative d’agir de telle ou telle façon. Ils ne font pas que réagir à des stimuli externes comme c’est le cas pour une machine. Ils sont capables de provoquer délibérément une suite d’évènements avec pour but d’amener à la satisfaction de leurs désirs ou de leurs besoins. Il est donc raisonnable de les voir comme des êtres conscients. Cependant nous ne pouvons nous mettre à la place de l’animal donc la question de la conscience reste un sujet très complexe car elle est le siège de l’intimité inviolable, le domaine de l’intériorité. En fait, il ne suffit pas d’observer un animal pour affirmer si il a une conscience ou non.

Mais comme le disait Jeremy Bentham, économiste et philosophe, la question n’est pas de savoir si les animaux peuvent parler ou raisonner mais s’ils peuvent souffrir. Selon lui « ce qui est conforme à l’utilité ou à l’intérêt d’une communauté est ce qui tend à accroître le bonheur des individus qui la composent. ». Donc l’objectif de l’homme est de rechercher le plaisir et d’éviter la souffrance. Cependant, il a plutôt tendance à faire l’inverse dans nos sociétés. En observant le comportement d’un animal, nous savons qu’il ressent la douleur, même si cette douleur varie selon les espèces, elle est présente chez tous les êtres sensibles. Et tolérer l’agression d’êtres sensibles est une incitation à la violence. La souffrance animale est bien réelle. Il suffit de regarder l’expression d’un animal lorsqu’il va se faire égorger, l’entendre hurler, voir sa terreur, pour comprendre que tuer un animal est tout simplement cruel et cela devrait être une raison suffisante pour devenir végan. De plus, selon des scientifiques, à la souffrance physique s’ajoute des souffrances psychologiques chez les animaux tout comme chez l’humain. Cela a été démontré chez les primates. Ces qualités liées au cerveau sont également amorcées chez les insectes et se perfectionnent chez les vertébrés.

Conclusion

Finalement, nous devons nous mobiliser pour arrêter d’exploiter et massacrer les animaux, nous devons les traiter avec autant de respect et de moralité que nous en avons à l’égard de nos congénères humains. Le véganisme nous semble indispensable pour développer une société moins violente et plus respectueuse de la nature, l’Homme et l’animal.

   
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